Amour. Avec ce mot, on explique tout, on pardonne tout, on valide tout parce que l’on ne cherche jamais à savoir ce qu’il contient.
C’est le mot de passe qui permet d’ouvrir les cœurs, les sexes, les sacristies et les communautés humaines.
Il couvre d’un voile prétendument désintéressé, voire transcendant, la recherche de la dominance et le prétendu instinct de propriété.
C’est un mot qui ment à longueur de journée et ce mensonge est accepté, la larme à l’œil, sans discussion, par tous les hommes.
Il fournit une tunique honorable à l’assassin, à la mère de famille, au prêtre, aux militaires, aux bourreaux, aux inquisiteurs, aux hommes politiques.
(Grenier à la Prose sans Odeur / capitale des Tournesols fortifiés)* [Luc du Ressac] < tous droits réservés >/ Un des rares livres m'ayant été offerts/
C'est un ouvrage qu'on m'a donné lors d'une séance de décroissance animale/
L'un des membres du cercle de croissance humaine me l'a présenté en bien/
À ce moment de ma vie+
J'étais dans le Krash d'une partie existentielle de mon être tourmenté/
Ce livre me déloge encore des limailles d'existence durant les jours de pluie/
Éloge de la fuite - Henri Laborit - Livres Folio Gallimard
http://www.folio-lesite.fr/Folio/livre.action?codeProd=A32283
«Se révolter, c'est courir à sa perte, car la révolte, si elle se réalise en groupe, retrouve aussitôt une échelle hiérarchique de soumission à l'intérieur du groupe, et la révolte, seule, aboutit rapidement à la soumission du révolté... Il ne reste plus que la fuite.» - Henri Laborit