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Luc du Ressac à la Prose sans Odeur

Poète en bibliothérapie : « je fais de ma vie la plus grande de mes oeuvres d'art »

Luc du Ressac - poésie particule - Lune d'aplomb (Zore XXXXVI)

Posted on June 18 2013 by Luc du Ressac in Luc du Ressac, poésie, poésie particule, lune d'aplomb, Zore

Luc du Ressac - poésie particule - Lune d'aplomb (Zore XXXXVI)

Je suis à l'intérieur du cinéma de tes yeux, immobile, regardant l'attraction du septième art et je laisse aller le plaisir : devenir. Je suis groggy dans la forêt de tes rêves de jolie muse et je me questionne sur le néo-grunge de mon existence dans la beauté de ton nirvana qui est continuellement à la recherche de la vérité des véritables socles chamaniques. Que faire de mon aorte émotive sur la distance qui me sépare à cette circonférence de métal incassable et inoubliable? Je plane et je visite le monde si tu me donnes la romance de la douceur des nombreuses images. Les cieux m'appellent en privé et toujours silencieusement, il m'annonce dans le puits des monômes : la croyance est une histoire dissociatrice dans la trilogie du guet happant. Le parfum de ton corps à mille lieux est un livre que j'écris sans jamais t'avoir offert le delta de l'arborescence des sentiments autorisé. Excédentaire est le meilleur des loyers de l'imagination.

Luc du Ressac - poésie particule - Lune d'aplomb (Zore XXXXVI)

Le feu dans mon aorte est gelé de glace liquéfiée et pourtant elle est douce comme le cavalier du confort du sud. Qui n'a jamais eu l'aorte en volte-face devant l'envoûtement d'être incapable de détester un complément requis? Dans la ruelle, l'odeur du peuple, le rêve d'escalade dans la solitude des ruptures de stock.

Luc du Ressac - poésie particule - Lune d'aplomb (Zore XXXXVI)

La vie hors de l'orage est morte de peur : validation — et souvent : « belle »; sans être direct envers la traverse du soleil de feux. Vent du tourment, il demeure : « fragilité » ; et cet externat est en prévision de quelque chose d'indéfini. Sois les confettis chimère du miroir, dans l'orgasme d'enfer.

Luc du Ressac - poésie particule - Lune d'aplomb (Zore XXXXVI)

La distance est un soir de friandise. L'entre-deux devient le sens du parcours. Pendant que le rétroviseur semble être mon destin, l'horizon se construit d'impossibles valeurs. Infraction sommaire dans le bocal roulant, je suis le fractal, d'un univers, sans opérande l'incendiaire plane aux tréfonds de mon âme. Elle immole la grange de mon esprit sale et claustrophobe. Le brouillard est un dragon d'ameublement, le confort sera la fin du destin. Pourquoi voir plus d'immeubles noirs ? L'espace m'abreuve dans le miel des nuages. Schématisation d'actif dans l'oeil sous vide, je suis l'acquisition d'entre l'arbre et l'écorce sur les trottoirs déserts. J'imagine des personnes dans la rue un adolescent descend en longboard. J'imagine des voitures sur le pont cantilever. L'incendiaire fait la funambule sur le fer d'âme. Elle immole les étoiles de mes chimères. Sale et claustrophobe, elle rit. Sale et claustrophobe, elle pleure. Sale et claustrophobe, elle crie. Sale et claustrophobe, elle meurt. Sale et claustrophobe, elle prie. Sale et claustrophobe; son cœur est le sursaut d'un ange: le sursaut d'un ange. Dans le silence des routes au travers du visage de l'horizon, je demeure. En sachant que mon ennui sera le réconfort de la tristesse. Dilemme de l'oméga dans le cheval d'mp3, je sais. En regardant la pianiste jouer sur son l'éventail d’instruments en ne se balançant parfois des touches noires aux blanches et vice versa ou peut-être rien, qui sait ? La métaphore est une analepse qui galope dans la poésie de la consolation du carrousel de mon aorte qui tourne aux quatre zéphyrs de l'osmose de mes sens sans refrain qui sont incapables d'arrêter. Incapable.

Luc du Ressac - poésie particule - Lune d'aplomb (Zore XXXXVI)

Quand je cours vers la marche : la vitesse du silence est un monde extraordinaire. Laisse-moi sur la clôture, dans les barbelés du pavage senti et inoxydable. La sphère a été une mappemonde jusqu'aux instants de la croyance d'être dans la vanité d'être dans une bulle.

Luc du Ressac - poésie particule - Lune d'aplomb (Zore XXXXVI)

Tu es loin de moi comme une photo qui ne quitte pas l'objectif de mes yeux. Au fond de l'orbite de notre correspondance absente, je reste. Parmi les chats fanés
et les lions volants, je perçois l'orientation d'aucunes direction, nul sens, ou plutôt; nulle part, je ne vais! Pas. — Personne. — Est-ce la foi qui ne fait croire que
tu es là?

Luc du Ressac - poésie particule - Lune d'aplomb (Zore XXXXVI)

Le contre-mal entre et sort dans le mi-cocktail de mon édifice interne qui est plutôt gris que blanc et noir sur le reflet de l'eau sanctuaire qui se rapporte à l'effort de l'évanescence de prendre conscience qu'elle n'est pas dans ma vie : si je suis incapable d'émouvoir la réalité de l'écrivaine qui est morte avec des roches dans ses poches. Il faut savoir qu'on doit toujours avoir une clef pour une pièce d'océan solitaire!

Luc du Ressac - poésie particule - Lune d'aplomb (Zore XXXXVI)

Voilà, c'est la quête de l'imagination avec ce désir intense d'oublier la mémoire afin de parvenir au nomade de ma force intérieur s'abreuvant au désespoir de la
vitalité.

Luc du Ressac - ZORE

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