(Grenier à la Prose sans Odeur /
Capitale des Tournesols fortifiés)*
[Luc du Ressac] < tous droits réservés 2013 >/
Je suis dans la basse ville de la capitale fortifiée+
Les tournesols volent bas+
J'entre dans une librairie/
Le type me regarde comme un albinos+
Je poursuis mon chemin/
Un autre type avec une élégance d'un second dimanche (quatre jeudis) me demande si j'ai besoin d'aide [///]/
Je dis toujours non!
Mais là/
J'ai deux types qui me regardent comme un canon double d'un fusil de chasse/
Alors/
Je dis oui pour la première fois parce que je crois que le plus grand pouvoir d'un artiste est de dire « non »/
Donc/
J'explique ma requête qui visiblement l'embête/
Il me répond qu'il n'y a plus d'écrou dans cette succursale/
Il ajoute à l'affirmation précédente =
« Tout ce qu'il y a dans ce lieu tient avec de la colle, y compris les livres ».
Après une brève pause/
Il augmente son argumentation en me disant quelque chose de vague qui ressemblait à cette phrase = « Si vous voulez vraiment obtenir des écrous.
Vous devez aller dans une librairie qui a des écrous!
Je vous conseille de faire votre devoir
&&& d'aller dans la succursale de la capitale des tournesols fortifiés qui se trouve à l'intérieur de l'enceinte/
— OK, ce n’est pas grave »/
Je réponds/
À l'intérieur de mon visage/
Je me dis merde!
Il me regarde
&&& je me sens déjà coupable de ne pas acheter de livre alors qu'il me regarde comme deux phoques qu'on a sortis du cirque pour une folie quelconque/
Il barre la porte
&&& je me rends compte qu'il ferme!
Je suis une tortue/
Mais je vais plus vite qu'un escargot!
Alors/
Je sculpte l'immense partie consacrée à la poésie qui ne fait pas un mètre.
Cher divin des bons dieux de la messe+
Offre-moi+
Une clef en main!
PREMIERS SOINS.
Je
suis dans la
basse ville de la
capitale fortifiée — Les
tournesols volent bas — J'
entre dans une
librairie — Le
type me
regarde comme un
albinos — Je poursuis mon
chemin — Un autre
type avec une
élégance d'
un second
dimanche (quatre
jeudis) me
demande si j'
ai besoin d'
aide — Je dis
toujours non — Mais là — J'
ai deux
types qui me
regardent comme un
canon double d'
un fusil de
chasse — Alors
Je
dis oui
pour la
première
fois
parce que je
crois que le
plus grand pouvoir d'
un artiste est de
dire « non » — Donc — J'
explique ma
requête qui
visiblement l'
embête — Il me
répond qu'
il n'
y a plus d'
écrou dans cette
succursale — Il ajoute à l'
affirmation
précédente — « Tout ce qu'
il y a dans ce
lieu tient avec de la
colle — y
compris les
livres » — Après
une brève
pause — Il
augmente son
argumentation en me
disant quelque
chose de
vague qui
ressemblait à cette
phrase — « Si
vous voulez
vraiment obtenir des
écrous — Vous
devez aller dans une
librairie qui a des
écrous — Je
vous conseille de
faire votre
devoir et d'
aller dans la
succursale de la
capitale des
tournesols fortifiés qui se
trouve à l'
intérieur de l'
enceinte — OK — ce n’
est pas
grave » — Je
réponds — À l'
intérieur de mon
visage — Je me dis
merde — Il me
regarde et je me sens
déjà coupable de ne
pas acheter de
livre alors qu'
il me regarde comme deux
phoques qu'
on a sortis du
cirque pour une
folie quelconque — Il barre la
porte et je
me rends compte qu'
il ferme — Je suis une
tortue — Mais je vais plus
vite qu'
un escargot — Alors
Je
sculpte l'
immense partie
consacrée à la
poésie qui ne
fait pas un
mètre.
Cher divin des
bons dieux de la
messe — Offre — moi — Une
clef en
main — PREMIERS SOINS.
Les Écrits des Forges ont le plaisir d'annoncer la sortie du premier recueil de poésie du slameur québécois David Goudreault, intitulé Premiers soins. Mettant à profit un séjour à l'hôpita...
http://www.ecritsdesforges.com/catalogue/90-livres/2012/1337-premiers-soins-2012.html
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Luc du Ressac à la Prose sans Odeur
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